Andreijz, le Gaijin (nouvelle prez', plus mieux)

J'ai effacé ma précédente présentation dont je n'étais pas satisfait (ayant repris des éléments d'autres présentations) et en ait refait une spécifique pour le forum.

~~Présentation sur vous~~


Nom:Kryss

Age:Trop...

Expérience rp: Plusieurs forums, bleach, OP, med-fan... J'ai utilisé ce personnage (le concept en tout cas^^) sur de nombreux forums (bleach RPG, One piece adventure, Bleach ultimate)...

Comment vous avez connus le forum: (Top sites, partenaires etc...): www.google-est-ton-ami.fr

~~Présentation personnage~~

Nom: Chiewakzesky

Prénom:: Andreijz

Age: 230 années...

Description physique: Dans une foule, il se remarquera d'abord par sa chevelure. D'un gris clair, parsemé de mèches presque argentée, évoquant la crinière d'un lion des neiges, si l'on devait se la jouer poétique. Presque blancs sous le soleil, sa coiffure plus qu'approximative lui donne un air sauvage, ce qui colle parfaitement au personnage. Ensuite vos yeux voient le personnage dans son entier. Grand, mesurant son mètre 93, il n'est pas pour autant une montagne de muscles. Il est même plutôt fin, pesant 85 kilos. Élancé serait le mot le plus juste. Il se déplace avec souplesse, presque silencieusement, comme un prédateur. Coté fringues, il fait dans le simple. Un ensemble à mi-chemin entre le kimono et l'uniforme, de couleur gris clair, avec du bleu foncé à certains endroits, et chaussé d'une paire de baskets. C'est dans cette tenue qu'il se balade le plus souvent, été comme hiver. Il est pas frileux, faut avouer, étant né originellement en Russie. En fait, si vous le croisez au détour d'une rue, ce n'est certainement pas par ses habits que vous le distinguerez.

Spoiler:

Si jamais il a besoin de se mettre plus à l'aise, ou s'il fait vraiment chaud, il ôte simplement sa veste, révélant un tee-shirt sans manche d'un noir de jais, ainsi qu'une musculature bien formée et déliée, d'une souplesse admirable lorsqu'il fait jouer ses muscles sous sa peau claire, à peine hâlée par le soleil.

Spoiler:

Pour finir, vous vous rendez compte que pendant que vous le détaillez, ses yeux se seront posés sur vous et vous fixeront. Deux billes d'or enfoncées dans son visage, les sourcils éternellement froncés,un regard qui vous met immédiatement au défi de vous opposer à lui, encore accentué par le sourire mi-narquois-mi provocateur qu'il arbore en permanence. Malsain? Oui. Séduisant? Aussi.

Description psychologique: Si vous interrogez ceux qui l'ont rencontré, tous vous diront la même chose. Andreijz n'est pas quelqu'un de bien. C'est une ordure, un salop. Un être malsain et violent. Oui, c'est vrai. Mais c'est pas complètement sa faute, même s'ils 'amuse à jouer avec cette réputation. Et quand je dis jouer...c'est pas dans le bon sens du terme.... Il a une nature animale très marquée, comme un chien fou dans le corps d'un jeune homme. Il est conscient de cette particularité, et a même développé une philosophie la justifiant, à ses yeux en tout cas. Il dégage un magnétisme animal, comme un loup fascine un être humain, qui ne laisse personne indifférent que ce soit en bien ou en mal. Le plus souvent en mal, d'ailleurs. Les gens ont peur de simplement lui parler, car il donne l'impression d'être à deux doigts de vous sauter à la gorge. Y'a des gens qui vous font vous sentir tout de suite à l'aise, comme le capitaine Aizen avant sa trahison, ben Andreijz, c'est e-xac-te-ment l'inverse. A partir de là, quand les gens ont peur de simplement vous parler, comment voulez vous devenir quelqu'un de gentil?... Pourtant il n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais. Enfin, si, mais parce qu'il le veut bien. Ca l'amuse de choquer et pousser à bout les gens. Parce qu'il est sur de sa force, et que la majorité des gens préféreront battre en retraite que de l'affronter, quand bien même ils seraient plus fort. Amoureux du combat, il transpire littéralement l'agressivité latente, la violence contenue. Le mot clef est « contenue ». Ce n'est pas un sanguinaire ou un psychopathe. C'est un anti-héros, ni gentil, ni méchant. Simplement désireux de vivre comme lui le veut. Il fera ce qui lui plait, quand ca lui plait. Bien sur, il connait les soucis de la hiérarchie, de l'obéissance et du commandement, mais arrive toujours (ou presque) à se sortir des guêpiers dans lesquels son sale caractère l'a fourré. Sa devise pourrait être « ne t'oppose pas à moi si tu es trop faible pour m'arrêter ». Disons qu'il n'est pas foncièrement maléfique. Mais malsain, ca oui, il l'est. Épris de liberté et déterminé à garder son libre-arbitre, aussi. Il connait les sentiments d'amitié, qu'il offre chaque fois qu'il neige en enfer, ou d 'amour, même si ça finit souvent avec une vendetta de plus qui le poursuit. Mais c'est déjà bien plus rare... Disons qu'il va commencer par vous énerver, vous sortir par les yeux. Puis, bizarrement, vous allez le trouver attirant, rafraichissant dans sa façon de jeter aux orties toutes les conventions sociales. Et si vous savez bien le prendre (en gros, si vous lui pesez pas trop sur le système), il pourrait même finir par vous aider. Mais faudra surtout pas le lui faire remarquer...

Rang: La division que vous voulez. le rang que vous voulez, shinigami, 4eme, 3eme... Sachant que le rp que j'ai envie de faire sera celui d'un simple shinigami qui veut gravir les échelons de la hiérarchie pour humilier tous ceux qui le traitaient de « barbare occidental » (donc arriver lieutenant, puis p'tet capitaine, par le biais du RP...). Et atteindre toujours plus de puissance (passer RP en Vizard?)

Zanpakuto: Voir plus bas!

Masque de Hollow: Coin!

Résurrection: Coin Coin

Pouvoirs: Pouet!

Style de combat: Hakuda

Zanpakuto:

Sous sa forme scellée, le zanpakuto d'Andreijz est tout a fait classique. Un katana doté d'une longue lame effilée, en acier pur, sans la moindre tache. Le shinigami européen prend grand soin de son outil de travail. La garde, seule partie distinctive de la majorité des zanpakuto, est formée de deux croissants de lune entrecroisés en métal doré, la fine lame passant entre les deux. La poignée est assez grande pour être maniée à une main et demi, permettant de changer le style de combat, et recouverte d'un tissu de soie grise, qui s'entrecroise tout le long. Au bout de la tsuba est gravé le signe du Konsouh, ce rituel servant à envoyer les âmes perdues à la Soul Society. Un morceau de cuir passe dans une petite boucle au bout de la poignée, faisant voleter deux lanières de cuir rouge d'une dizaine de centimètres lorsque le zanpakuto est manié. Le fourreau est lui recouvert de cuir noir, au reflets bleu nuit.

Shikai

Andreijz a atteint le Shikai à la fin de ses années d'académie, ce qui fit taire tout ceux qui jugeait un occidental inapte à entrer dans le Gotei 13, étant donné que le l'obtention de Shikai en est le sésame. Rengainant son sabre et saisissant le fourreau à deux mains, Andreijz concentre son reiatsu en une aura englobant son arme. Prononçant alors la formule rituelle, « Kuikorosu, Oshokuha!(Dévore, Prédateur) », il déclenche une violente explosion de reiatsu autour de lui. Lorsque la poussière se dissipe, on peut alors contempler la forme libérée du zanpakuto d'Andreijz, celle d'une magnifique lance à croix, plus proche de la pique médiévale que du naginata japonais. Le manche d'acier poli mesure un peu plus de deux mètres, marqué par deux endroits recouverts de cuir noir, probablement pour le manier, bien qu'Andreijz ne semble pas forcément s'y tenir. La lame d'une quarantaine de centimètre s semble faite d'argent tant elle est resplendissante, tandis que quatre pointes à sa base s'élancent telles les branches d'une étoile.

Histoire:

C'est par une de ces journées si poétiques, ou le soleil brille malgré les gouttes de pluie qui zèbrent le ciel, que nait Andreijz, à Saint-Petersbourg, dans la Sainte-Russie, au milieu du 19eme siècle. Ses parents, polonais en exil après un énième partage de leur pays, faisaient partie de la bourgeoisie marchande. Ce qui offrait à Andreijz un vie plus confortable que celle de bien des gens. Lorsque la Pologne fut enfin ressuscitée, le roi Jean II fonda une académie militaire, afin de former des soldats et officiers pour défendre cette nouvelle Pologne. Cours de tactique et stratégie, de géopolitique, d'économie, d'étiquette, de combat au sabre, de tir, et de tout les arts de combat que le roi de Pologne avait pu rassembler.. Usant de son argent et de toutes ses relations, le père d'Andreijz l'y envoya. Pour des bourgeois marchands, l'armée représentait le moyen le plus rapide pour leur fils d'accéder à la noblesse. Ce dont Andreijz, déjà pourvu de son délicieux caractère, se foutait éperdument.

Ses années à l'académie militaire oscillèrent entre l'excellent et la menace de renvoi perpétuel. Excellence car il avait le don de réussir dans tout ce qu'il entreprenait, quelque soit la matière, quelque soit le sport, quel que soit ce qu'il devait apprendre. Et malheureusement, cette facilité à apprendre se traduisait par un ennui qui venait tellement vite qu'il abandonnait en cours de route toute activité qu'il avait entrepris. Ainsi était-il souvent bien placé dans ses classes, tant que le sujet pouvait l'intéresser. Mais dés qu'il était lassé, il ne se distinguait plus de la masse des étudiants, se contentant du minimum pour pouvoir continuer. Menace de renvoi perpétuel car lorsqu'on veut apprendre à quelqu'un comme ça la discipline, l'obéissance et la hiérarchie, ça fait des étincelles. Un élément doué, mais impertinent et perturbateur, voilà ce qu'en diront ses professeur. Dortoirs, dans la cour, au réfectoire, il n'y avait pas d'endroits en cette école où Andreijz n'avait eu à relever un défi. Élève perturbateur qui ne rechignait jamais à un duel, et qui s'en sortait malheureusement souvent vainqueur. Malheureusement car cela le confortait dans sa vision du monde, et malheureusement pour son adversaire, qui finissait souvent par finir sa journée à l'infirmerie, pour peu qu'Andreijz ait eut envie de s'amuser. Et il faut dire que les cours d'escrime et de combat étaient ses cours favoris... les seuls dont il voyait un véritable intérêt.

Malgré ce comportement chahuteur, il sortit sans encombres diplômé de l'académie militaire, avec le grade de capitaine, faisant de lui un gradé de l'armée, lui offrant ainsi autorité et responsabilité. Mauvais mélange pour cet homme. Mais voilà le dilemme: les généraux et maréchaux de l'armée savaient pertinemment que lui confier un régiment serait du gâchis. Non seulement les hommes ne l'aimeraient pas, ne le suivraient pas, mais en plus, lui aussi s'en foutrait. Il était cependant hors de question de se priver d'un soldat qui était sorti dans les cinq premiers de sa promotion. La réponse à cet épineux problème vint toute seule, lorsque la Grande Russie annexa rapidement la petite Pologne. Envoyé en orage à Saint-Petersbourg, la capitale, Jean II reçut parmi ses gardes du corps ce « jeune officier plein de talent qui ne demande qu'à vous protéger, majesté », dixit les responsables de l'académie... Andreijz retourna à la ville qui l'avait vu naitre, et c'est la-bas qu'il mourut. Non pas de vieillesse, non pas de maladie. Mais le soir même de la mort de son souverain Jean II, trois nobles russes firent irruption dans la chambre pour régler leur compte au garde du corps du roi. Pourquoi? Une banale histoire de femmes trop facilement séduites par le côté animal du polonais...

Attaqué par trois petits nobles russes, Andreijz mourut lorsque le plus lâche des trois le poignarda dans le dos. Mauvais karma, aurait dit un bouddhiste, car Andreijz refusait de mourir ainsi. Regret, colère et haine l'envahirent à ce moment, et ce n'est que grâce à l'apparition d'un shinigami qu'il ne se transforma pas en Hollow. Ce dernier, impressionné par la volonté du polonais (qui essaya quand même de lui en coller une malgré qu'il ne soit plus qu'une âme), lui offrit le voyage vers la Soul Society d'un Konsouh.

Sa vie sur terre avait été relativement facile, il en serait tout à fait différemment de sa vie après la mort. Se réveillant dans le 67eme quartier du Rukongai, Andreijz eut immédiatement maille à partir avec les voyous qui y trainaient. Pas très agréable comme réveil, pour la majorité des gens. Pas pour Andreijz. Il mit Ko ses trois agresseurs et apprit d'eux ce qu'il voulait savoir. Où il était, qui ils étaient et comment fonctionnait cet endroit où on l'avait envoyé. Dans ce quartier du Rukongai parmi les plus mal famés, Andreijz se fit rapidement une réputation de fauteur de troubles. Faut dire que son père ne lui avait pas légué les gènes du commerce ou de l'artisanat, et qu'il trouvait que ses poings finissaient beaucoup mieux la conversation que lui. Les trois qui avaient tenté de l'agresser à son arrivée le menèrent dans les endroits où se réunissaient les gens de leur espèce, et où Andreijz, faute de mieux, venait souvent. Même ici, il détonait, car ces « voyous » étaient plus souvent des désespérés que de véritables dangers. Même ainsi, il réussit à se tenir à l'écart de ce qu'on peut appeler la « mafia » du Rukongai, libre, ne venant que pour jouer et boire, selon ses humeurs, acceptant ou refusant tel ou tel travail qui lui amenait quelque valeur à dépenser... C'est dans un de ces endroits qu'il entendit parler des dieux de la mort, et qu'il se rappelât celui qui était venu le voir le soir de sa mort. Puisqu'ici, c'était les shinigamis qui avaient le pouvoir, il allait en devenir un...

Mais c'est plus facile à dire qu'à faire,devenir shinigami. Confiant dans ses capacités physiques et dans ses capacités d'apprentissage, Andreijz n'avait pas pensé faire face à un racisme et un mépris aussi violent lors de son entrée à l'académie des shinigamis. Tous ces « Ken Watashiro » et autres « Kyosuke Tomo » méprisaient du plus profond d'eux même le « gaijin qui voulaient être shinigami ». Barbare occidental, Gaijin, Demeuré polonais ne sont que quelques exemples des surnoms et insultes qu'Andreijz passait son temps à entendre. S'il n'était pas d'un naturel accommodant, son expérience à l'académie shinigami le transforma en véritable bombe à retardement. Un container de colère, de méchanceté et de violence à peine maitrisée. Mais tout ça couronné par un sadisme certain et une intelligence affutée. De fait, la bombe explosait uniquement durant les cours, où Andreijz prenait un malin plaisir à humilier ses camarades, tant durant les entrainement de Zanjustsu que durant les exercices de Kido ou de Shyunpo, en profitant pour envoyer des piques verbales acides à ses adversaires, tous si « honorables », à sa différence. Mais le caractère déjà peu facile d'Andreijz devint encore plus sombre et instable durant cette formation. Tel un cercle vicieux dont il se rendait compte et s'amusait. Des amis? Aucun, et il ne s'en porta pas plus mal. Des ennemis? Un paquet, mais pas un capable de lui faire mordre la poussière, malgré leurs grands airs. Comme de son vivant, les professeurs étaient désorientés par cet élève qu'ils méprisaient eux aussi pour la majorité, gaijin fauteur de troubles, mais qui excellait à réussir les épreuves de chaque examen , se classant dans les cinq premiers, sans jamais donner l'impression d'avoir de difficultés. Au vu de son évolution, on pourrait parler de shinigami-né, mais ce serait paradoxal, étant mort et européen. L'animosité à son encontre fit se surpasser Andreijz, qui prenait un malin et malsain plaisir à humilier et torturer psychologiquement ses camarades de classe, qui l'avaient bien cherché. Lorsque vint le jour de l'examen final des shinigamis, tous, professeurs y compris, espéraient que le Gaijin échouerait et se rendrait compte qu'il n'avait aps sa place dans le Seireitei. Mais il suffit d'une seule déflagration du reiatsu mauve et argent d'Andreijz, qui inonda la salle d'examen de sa sauvagerie, pour que son Zanpakuto révèle sa vraie forme. Son Shikaï en main, il venait de se qualifier pour faire partie des divisions gardiennes du Gotei 13.

Test RP

D'une vie à l'autre...

Pologne, 19eme siècle...

Un ciel bleu pale, à peine entaché de fins nuages d'un blanc laiteux, traversant paresseusement l'étendue céleste. Un soleil radieux, qui apportait une chaleur agréable et un réconfort à toute âme en peine. Une légère brise courbait une herbe grasse, douce, sur laquelle s'allonger pour le simple plaisir de ne rien faire aurait été un avant-gout du jardin d 'Eden...

Et moi j'étais coincé en cours!

Déjà deux ans que j'étais ici. Deux ans que j'apprenais à me battre, à mener des hommes, à gagner des batailles. L'académie militaire de Jean II, roi de la Pologne nouvellement reformée. Une pensée vers mon père traversa mon esprit. Cet honnête commerçant avait réussi grâce à son argent, à me faire admettre au milieu des fils de la petite et moyenne noblesse de Pologne. Moi, j'étais fils d'un petit bourgeois. Quelques autres enfants issus du peuple et non des nobles familles étaient ici avec moi, mais nous étions largement en sous-effectifs. Qu'importe. Ici, pas de distinctions sociales lors des cours, ca fonctionnait au mérite. Et grâce à mon assiduité et mon talent, je réussissais dans tous les cours...ceux qui m'intéressaient du moins... Quand aux autres, je faisais le nécessaire pour pouvoir continuer ma formation...mais sans plus...J'avais toujours fonctionné comme ça, à l'envie... Combat au sabre ou à la lance, combat au corps à corps, tactique militaire... j'aimais ces cours. Étiquette, langues étrangères, mathématiques...je voyais pas ce qu'un futur militaire pouvait avoir à faire de savoir par quel couvert commencer un repas!

Le brouhaha de la classe atteignait mes oreilles, tandis que je plongeais dans mes pensées. Le professeur était en retard. Étonnant de sa part. Alain de Rochepierre était un de nos professeurs de combat au contact, et probablement le pus pointilleux sur l'horaire. Un français. Le roi de Pologne avait embauché des maitres venu de plusieurs pays afin de que nous puissions apprendre plusieurs façons de nous battre. Dans ma tête tourbillonnaient les noms de tous les arts de combat dont je travaillais les mouvements jour après jours... A côté de moi, un autre étudiant soupira bruyamment. Je me retournais, et reconnaissais Stanislas Poniasek. Un autre fils de bourgeois. Pas franchement que je m'entendais avec lui, mais au moins, il n'était pas puant d'orgueil comme certains fils de nobles qui me regardait comme si j'étais un cancrelat a cause de mes origines modestes. Regards qui se concluaient souvent par un duel. Duel qui se terminait souvent par leurs excuses et leur humiliation... Cheveux d'un noir de jais, coupés courts, un visage carré au menton volontaire. Un regard franc, toujours tourné vers l'horizon. Cet étudiant sera un chef apprécié de ses hommes, j'en étais certain. Mais pour le moment, il avait l'air de s'ennuyer mortellement... Je me penchais en arrière que ma chaise, croisant les bras derrière ma tête.

-Quoi encore, Stanislas?

-Je n'en puis plus de ce cours. La savate française est un art qui ne nous servira jamais. Nous sommes ici pour être des officiers, donc nous aurons des chevaux. A quoi cela nous sert-il d'apprendre un art basé sur les coups de pieds? Et puis, quel manque de classe, de raffinement... Un art de sauvages, parfaitement français...

Je n'écoutais pas ce qu'il disait... Je m'en moquais même royalement... Je ne pensais à rien... Juste que malgré toutes les carrières offertes, je m'ennuyais dans cette académie... Vivement que ca finisse... Je souriais en coin en pensant à ma sortie. Où les responsables allaient-ils pouvoir m'affecter? J'étais pas assez bon en calcul pour l'artillerie, les chevaux avaient peur de moi pour une raison inconnue, il était impossible d'en trouver un qui me supportât, donc la cavalerie, niet. Il ne restait que l'infanterie, mais faire l'académie pour finir dans l'infanterie, c'était décevant, limite frustrant...

Le brouhaha s'arrêta soudain, faisant place au raclement des chaises et au frottement du tissu alors que tous les élèves se levaient. Je suivais le mouvement, bien que rechignant à être aussi prompt que tous ces gentils petits toutous de la noblesse. Le professeur, Alain de Rochepierre, était enfin arrivé, accompagné d'un homme. Ils n'auraient pu être plus dissemblables. Habillé d'un pantalon de soie et d'une chemise du même tissu, d'un blanc immaculé, le français avait les cheveux longs, blonds, ondulés, des yeux d'un bleu d'acier et un regard sévère que l'on ne connaissait tous que trop. A coté de lui, le petit homme était chauve, au moustaches noires, souriant, et visiblement asiatique.

-Chers étudiants, après ce cours, vous en aurez fini avec le noble et magnifique art de la savate. A partir de demain, ce sera donc Maitre Shinsou Fu Ten qui sera votre professeur. Il vous enseignera le kempo, un art asiatique basé, à l'inverse de l'élégante savate, sur le poing.

* * * * * *

L'air de la salle sentait la fatigue, l'effort et la sueur. Les cours du chinois étaient bien plus physiques que ce dont on avait l'habitude. J'aimais ça. Il basait son cours sur la pratique plus que la théorie. Et nous avait promis l'apprentissage d'une nouvelle technique aujourd'hui. Je ne pouvais m'empêcher d'arborer un sourire avide alors même que le professeur se plaçait devant nous, torse nu, pantalon large tenu par une ceinture écarlate. Nous étions tous attentifs. Essoufflés, épuisés, mais avides d'apprendre ce mouvement. Prenant la garde classique, Fu Ten commença les explications.

-Le mouvement que vous allez voir aujourd'hui est un mouvement censé vous permettre de vous approcher de l'adversaire en vous protégeant avant de placer votre attaque. De la garde de base, vous commencer par placer vos mains cote à cote devant vous, puis vous les rabattez vers l'extérieur par en bas. Puis vous avancez le pied arrière au niveau du pied d'appui, tout en ramenant vos mains au centre puis en les écartant à nouveau vers l'extérieur, par le haut cette fois. Ensuite, vous effectuez le pas d'attaque, en même temps pour frappez de la paume de vos deux mains, en plein dans le plexus solaire de votre adversaire. Vous avez ainsi écarté son attaque initiale en premier, puis dévié celle qu'il lançait alors que vous vous rapprochiez, le laissant grand ouvert pour porter votre coup au final. Andreijz, vous allez me servir de partenaire pour l'exemple.

Je souriais en avançant. J'avais suivi le mouvement, mais je savais que de toutes façons, j'allais en prendre pour mon grade. Soit. Autant ne pas lui faciliter la tache. Je prenais une position de garde de bagarre, mes deux mains protégeant mon visage, puis m'élançait sans perdre de temps. J'entendais mes pas sur le sol, trois pas à peine me séparaient du professeur. Je lançais mon poing gauche, visant le foie, tentant de le bloquer par une attaque venue d'en dessous, tandis que j'armais mon poing droit pour lui décocher un crochet de toutes mes forces. Le claquement sec sur mon avant bras gauche ne m'empêcha pas de lancer mon crocher du droit, immédiatement dévié par un claquement sur mon avant-bras.

-Hap!

Une explosion de douleur me ravagea la poitrine alors que le professeur me frappait en plein plexus. J'avais l'impression que tout l'air sortait de mes poumons, sans compter un marteau qui serait venu s'écraser sur ma cage thoracique. Je serrais les dents et parvenais à rester debout. Ou presque. Posant un genou à terre, je reprenais ma respiration, ignorant autant que possible la brulure que je ressentais sur mon torse. Ainsi donc l'élan de l'adversaire jouait contre lui dans cette technique...

-Merci Andreijz. N'ayez crainte, j'ai retenu mon coup, la douleur disparaître d'ici quelques minutes, vous pourrez alors reprendre l'entrainement. Vous tous, retenez bien ce mouvement, qui vous permettra d'arriver au contact de celui qui veut vous garder à distance. Ca s'appelle le...

* * * * * *

Académie Shinigami, Soul Society, de nombreuses années plus tard...

- Sōtenshu !!

La sensation du tissu sur mes mains, cette résistance qui disparaît brutalement, et toujours cette euphorisante sensation de victoire et de plaisir sadique à humilier un de mes camarades étudiants. Mon adversaire du jour fit deux pas en arrière, la bouche ouverte sur un cri silencieux, car mon coup avait chassé tout l'air de ses poumons. Je ramenais ma jambe arrière rapidement et de fendait littéralement en avant, projetant ma jambe avant telle une épée en plein dans l'estomac de mon adversaire. Sans aucun air, celui ci ne pouvait contracter ses muscles pour amortir le choc.

-Saï!

Mon pied s'enfonça dans le mou, j'avais atteint mon adversaire en plein ventre. Je me redressais et regardais d'un air méprisant ma victime alors même que l'arbitre, qui me détestait autant que les autres étudiants le faisaient n'avait pas d'autre choix que de me nommer vainqueur de ce combat d'entrainement. Un sourire en coin, carnassier et sauvage, ornait ma bouche.

-Pas trop humiliant de se faire battre par un gaijin, Shirosuke-kun?

Je me retournais sans même attendre sa réponse, sentant parfaitement les regards brulants de haine qui pesaient sur mon dos. Shirosuke Akihito se vantait sans cesse d'être invincible en hakudo. Il avait juste eu la chance de tomber sur des adversaires respectueux...

J'aime beaucoup ton idée de faire gravir les échelons un à un. Pour ma part je suis un peu pressée par le temps, j'ai juste regardé les pouvoirs de ton arme. Tout est bon de ce côté et niveau longueur aussi. Si j'ai le temps je finis ta validation ce soir, sinon peut-être un de mes confrères le fera-t-il pour toi

Bienvenu

Bienvenue à toi, fiche originale et assez bien écrite .

Vu le mentale de ton personnage je le vois bien dans la onzième division. Je te mets donc simple shinigami de la 11ème (étant un simple shinigami ton perso pourra évoluer comme tu le souhaite^^).

N'oublie pas de faire ta fiche technique, bon jeu parmi nous