L'élèment perturbateur. {Ankou.}

« Le paradis, le jardin d'Eden, l'au delà... Tout ces noms auxquels de nombreux humains vouaient des croyances aveugles n'existaient que dans leurs livres, de même pour ce qui était de leur dieu, anges, démons et enfers. Rien n'étant blanc ou gris, chaque choses avec une raison, un but et les humains, de par leurs manies de vivre par leurs sentiments étaient incapables de voir l'évidente réalité. Leurs vies ne tenaient plus qu'à un fil, menacées par une personne cupide n'ayant l'objectif que du prendre ce statut, si imposant et pourtant désigné par un si petit mot, «Dieu».
La Soul Society s'apparentait à cette terre promise dont on chantait les louanges dans les églises, le domaine de pureté, d'innocence où chaque bouffée d'oxygène était un mot d'une puissante euphorie, où chaque seconde faisait monter en crescendo un bonheur qu'il était impossible d'acquérir dans une vie d'humain... Seulement la Soul Society n'était qu'une seconde vie, tout aussi difficile que la première. Les rues des derniers Rukongaï étaient tachées de sang, le habitants n'étaient destinés qu'à vivre une vie pour revoir la mort, était-ce là, le bonheur ?
Et que dire du Gotei13 ? Une unité militaire recrutée dès le berceau pour subir un entrainement intensif, pour faire d'eux des soldats dénués de sentiments, des machines de guerre n'étant capable que de tuer... L'honneur est une notion qu'ils utilisent beaucoup, mais pensent-ils à l'honneur des âmes du rukongaï, mis à l'écart des conflits ? Eux aussi veulent se battre pour espérer échapper aux monstres que sont les hollow. Le Sereitei ne devrait-il pas ouvrir ses portes et permettre à toutes âmes de s'exercer au combat pour grossir les troupes ?»

Byakuya Kuchiki, capitaine de la 6éme division ne pouvait comprendre les mots de ce prénommé «Ito Nabeshina». Étant un des 13 capitaines redoutés du Sereitei et étant né de la famille Kuchiki, l'homme d'apparence jeune qui, par d'amples mouvements, laissait sa plume glisser sur son papier, brisant le silence serein, n'avait jamais connu de vie humaine et avait passé toute son existence à s'exercer au combat. Il ne pouvait comprendre la stupidité des humains et la détresse des habitants du Rukongaï, mais il connaissait plus que bien la notion d'honneur. Ce qui ce Ito avançait, n'était pas de l'honneur, cela tenait plus de l'orgueil. Si l'honneur mérite que l'on donne sa vie, l'orgueil mérite que l'on survive, il n'y à guère d'orgueil à avoir lorsque l'on chute sous la lame de son adversaire, seulement le blâme de tomber sous le couperet d'une âme plus puissante, la honte de s'écrouler devant un ennemi forcément inférieur quand on parle d'hollow.
Cette lettre visait le Kuchiki tout particulièrement, pensaient-ils qu'en parlant d'honneur ils arriveraient à gagner de l'intérêt ? Grossière erreur, Byakuya sous son air indifférent balança son bras, marquant le papier d'un large trait diagonal, avant de le faire chuter en feuille morte dans la corbeille en osier. Requête rejetée.

Au fur et à mesure que l'aiguille se rapprochait du chiffre «12 H» signifiant la fin de la matinée, les feuilles défilaient, machinalement, Byakuya gardait le visage fermé, ses gestes répétés et son expression neutre semblaient indiquer que le taïchô faisait défiler des feuilles totalement vierges, encore et encore. La banalité installée semblait ne jamais pouvoir s'arrêter, d'autant plus que le silence se faisait pesant. C'est au moment précis où l'horloge indiquait midi que tout s'embrassa, il eut d'abord le grondement qui signifiait que la plupart du Sereitei guettait l'heure et qu'il s'en libéra. Puis il eut le fracas qui fit la porte du bureau lorsque Renji y entra... Byakuya ne décolla pas les yeux de la feuille qu'il examinait, pourtant, il prononça distinctement et froidement :

« Que veux-tu... Renji... ? »

Les paroles et les menaces du capitaine trahissait l'air méprisant qu'il gardait, il était en colère. L'homme aux cheveux rouges balbutia, un regard légèrement panique puis il prit la parole difficilement :

« Ho... Ha ! Gomenasai Kuchiki-taïchô, j'apporte un message urgent de la première division, une forte activité de reiatsu à été repérée, deux hommes de la 6éme division ont été envoyés sur place et ne sont toujours pas revenus, le commandant en chef quémande votre présence sur les lieux. »

Le Kuchiki n'arracha guère son regard à ses feuilles soigneusement rangées sur son bureau, reflétant la maniaquerie du capitaine, l'information était pourtant alarmante, Byakuya avait perdu deux de ses hommes, mais rien y faisait, le noble conservait un air indifférent. Renji, qui connaissait désormais les attitudes du noble, se tut et se mit discrètement dans un coin de la pièce, en attendant patiemment de Byakuya daigne réagir... Cela mit environ 2 minutes, ou Byakuya fit comme si rien n'était venue le perturbé, puis, enfin, dans toute sa grâce, il se leva, attrapa Senbonzakura accroché au mur derrière lui et migra vers la sortie... Une fois sur le palier de la porte, il s'arrêta, le regard devant lui et sans même regarder son subordonné dans son dos, il lui dicta les consignes suivantes :

« Renji, termine les rapports que j'ai entamés, je serais rapidement revenu... »

Puis il sortit sans un mot supplémentaire.

Le ciel de Karakura était couvert en cette journée de printemps, la pluie s'annonçait mais n'avait pas guère déverser son essence, les rues était toutefois fréquentées, en ces jours couverts, les magasins réalisaient les meilleurs chiffres d'affaires du mois... Byakuya n'avait pas prit la peine de demander une levée de limite, aussi, sur son torse luisait le sceau de sa division, il était convaincu qu'il règlerait cette histoire rapidement, aussi énigmatique était-elle. D'un geste ample, le Kuchiki déplia son téléphone capable de repérer les activités spirituelles et alors qu'il tentait de localiser l'élément perturbateur, un tout autre reiatsu se fit sentir.

C'est vraiment lamentable de voir ça, la Soul Society n'a pas mieux à faire que d'envoyer ses chiens? Jamais je ne changerais d'avis, les Shinigamis me dégouteront autant qu'ils le sont. En cette journée grise, je pensais pouvoir rester en paix, rester seul à l'abri des regards, mais ce n'est pas le cas. Il semblerait que la Soul Society m'est repérés, ceci dit cela ne m'explique pas si ces deux Shinigamis qui se trouve en face de moi sont vraiment conscient de la Situation. Je me trouvais entre deux chemins, deux shinigamis m'avaient prit en sandwich, je ne laissais rien paraitre, je laissais mon regard aller là où le souhaitait. Une ruelle longue et peu large, une manifestation fréquente d'âmes, cela va être facile de jouer la rapidités. Je restais droit comme un piquet, laissant mes bras plongés le long de mon corps, apparemment ces deux là espère m'avoir eu dans un piège. Mon regard sombre et meurtrier pouvais en faire plier plus d'uns, mais cette fois-ci je ne vais pas les laisser en vie, ils vont mourir pour m'avoir dérangés alors que j'étais seul pour un moment. Comment osent-ils nous juger ainsi, nous les Vizards, nous tentons de vivre comme ces âmes faibles et innoncente, mais non, la Soul Society veux nous exterminer jusqu'au dernier, pourquoi? Ils ont peur de nous.

Contrairement à d'autres, je ne suis pas un chien de laboratoire, je suis unique en mon genre, je suis fait pour tuer, je suis un véritable ange de la mort, voila ce en quoi mon nom et mon esprit veulent dire. Un Vizard nés, un Vizard ayant le sang d'un hollow, ayant l'esprit assassin, ayant le regard sombre et chaotique, que pourrais-je dire de plus si ce n'est que je suis dangereux. Les deux Shinigami se la jouaient trop à mon goûts, ceux-ci avaient leurs sabres dirigés à mon attention, gardant une posture défensive. Je n'ai pas l'air ainsi, mais je peux être un élément perturbateur pour la Soul Society, je peux mettre des batons dans les roues peux importe le moyen. Aucunement je ne me laisserais insulter, personne en ce bas monde me sous-estimera, je ne suis pas n'importe qui et je compte bien montrer à la Soul Society qui je suis réellement, ils vont regretter de m'avoir rejeter.

Un mouvement, un regard, une analyse, ces deux Shinigamis vont se mettre à m'attaquer. je ne bougeais toujours pas, mon regard s'enfilait droit vers le premier Shinigami qui se trouvait en face de moi, il semblait craindre quelque chose, cela se lisait sur son visage et sur son tremblement. Il tenait son Zanpakutô de ses deux mains tremblante, il a dû sentir mon très peu de reiatsu lachés dans les airs. Par contre celui de derrière ne semblait pas fléchir, je le sentais maintenir en lui un courage, un courage que je vais briser avec plaisir. Après une longue attente, celui de derrière se mit à bouger enfin, le Shinigami courait derrière moi en poussant un cris de fureur. Je ne bougeais toujours pas, je restais droit fixant le Shinigami qui se trouvait en face de moi. Je levais ma jambe droite, percutant de plein fouet l'abdomen du malheureux. Mais ce n'était pas fini, je prit le bras gauche du Shinigami tout en laissant mon pied droit sur son abdomen. Je le levais tout en serrant fermement son bras, je ramenais ma jambes devant moi en passant par dessus. Le Shinigami termina sa voltige au sol, mon pied l'écrasant le torse, brisant son torax et écrasant son coeur, il est mort. Sous l'impact, un fin cratère s'était formés, laissant imaginer toute la puissance que j'ai déployés pour ce contre.

Le torse du Shinigami fut écrasés et renfoncés, il n'a pas eu le temps de souffrir. Tout en lâchant le bras du machabés, je laissais déverser un flux de Reiatsu dans les airs. Une pression abominable se dressait sur les épaules du Shinigamis devant moi, celui-ci avait maintenant du mal à se maintenir debout et à respirer. Mon regard s'assombrissait encore plus, ce qui voulait dire que ce Shinigami n'aura pas la chance de voir le lendemain. Je posais mon pied droit au sol quand subitement, je disparut laissant derrière moi une couche de poussière se former en cercle, un Shuunpô. Je réapparut derrière le Shinigami en étant accroupis et le genoux gauche au sol, le bras gauche tendus et la main bien à plat. Du bout de mes doigts tombaient quelque goutellettes de sang. Ce fut comme une fontaine, la gorge du Shinigami s'ouvrit en déversant une quantité incroyable d'hémoglobine sur le sol. Le sang giclait loin devant, normal car durant mon Shuunpô j'ai usés de mon Hakuda pour profiter de la faiblesse de ce Shinigami, et ainsi lui trancher la carotide et la pomme d'adam tout ça en un seul coup.

Je me relevais et me remit droit, tandis que le corps du Shinigami tombeait vers l'avant plongeant dans une mare de sang. je tournais d'un quart de tour avec ma tête sur la droite et passais un coup d'oeil au deux corps. Ils ne bougeaient plus, ceux-ci avaient perdu avant même qu'ils comprenne ce qu'il s'était passés, voila deux âmes que les hollow vont pouvoir se délecter. Mon regard reprit son air d'habitude, une expression froide et impassible se dessinait sur mon visage, laissant place à ce que l'on pourrais appeler un coeur de glace. Mes lèvres s'ouvrirent lentement et d'un ton toujours aussi glacial je laissais passer quelque mots.

Un jour vous comprendrez pourquoi nous vous méprisons.

Mon regard devint bien plus vigilant à la pression qui venait d'apparaitre. Ce Reiastu colossale, pas de doute possible, c'est bien un Capitaine de la Soul Society. Ils savent bien vite le degrés de danger qui les menaces. Peux importe si je meurs où si je vis, ce qui compte c'est que la Soul Society regrette son geste du passés. Je n'ai jamais demandés à être un Vizard dans le passés, ils ont craint pour leurs futur alors ils m'ont bannis dans ce monde. A présent je suis fier d'être un Vizard, je n'ai plus peur d'être la proie d'un hollow. Dans la chaine alimentaire, les Vizards sont au sommet, ils traquent et ils sont traquer, voila ce qu'est la lois des combats entre la Soul Society et les Vizards. Je restais concentrés sur cette pression, elle ne bougeait pas, elle attendais quelqu'un ou quelque chose. Je n'est pas envie de jouer les rabats-joie mais c'est ainsi, il faut que je parte. Dans un Shuunpô parfaitement exécutés, je disparut en laissant sur place les deux corps des Shinigamis. Un seul Shuunpô, juste un seul pour m'éloigner grandement de la zone de danger. Je suis un expert dans l'art de l'Hakuda, il ne m'est pas difficile pour moi de faire un Shuunpô et parcourir une grande distance. Je trouvais au beau milieu d'une place, là où les âmes y passent en maitre. Ici entre ces âmes, le Taishô venu dans le monde réel aura plus de difficultés à me repérer.

» Entrainement de Jo Ankou.
» Combat de Jo Ankou terminer.