Profitons du soleil... [PV Axel]

Il était aux environ de de treize heures et le soleil était resté alors haut dans le ciel, la pluie qui avait surgit le matin s'était alors estomper afin de laisser place à un soleil radieux qui semblait mettre tout le monde de bonne humeur après ce temps catastrophique, qui avait gêné bien des gens. La petite demoiselle décida de sortir pour la première fois son petit chariot à fleur afin de vendre celles-ci plus aisément. Le chariot était assez joliment décoré de rubans roses à carreaux qui rappelait légèrement à Tifa le souvenir de son amie. Il avait deux grande à l'avant et un petite roue à l'arrière avec une grande poignée à l'arrière, donnant la bizarre impression à la jeune fille de conduire un caddie de supermarché. A vrai dire, il était plutôt petit et pas très pratique mais de toute beauté, et Tifa espérait bien attirer des clients avec. Elle avait d'ailleurs un peu surchargé ce chariot et n'arriva pas avancer beaucoup avec. Elle décida donc de s'arrêter un peu afin de vendre ses fleurs. La plus-part des gens, voir la totalité, semblaient complètement l'ignore et la traitaient comme si elle était un fantôme, ils allaient même jusqu'à la bousculer parfois. Au bout de cinq minutes, son premier client arriva, c'était un petit garçon au cheveux chatuns, avec un petit t-shirt rayé rouge et blanc.

- Bonjour Madame, je pourrait en avoir une, avec ça ?

Malheureusement pour la jeune fleuriste, l'enfant n'avait que quelques piécettes bien insignifiante pour acheter un fleur... Il souriait bêtement à notre vendeuse qui ne savait que faire afin de ne pas le vexer ni lui faire de peine. Il n'étais pas très propre d'ailleurs et Tifa en déduis facilement qu'il ne devait pas être bien riche et que cet argent qu'il lui tendait devait surement être tout ce qu'il avait. Sans doute, l'avait il durement gagné et du enchainé les petits boulot mais qu'il avait finalement été exploiter par les personnes à qui il avait rendu ces petits services. Elle se contentait de sourire face à cet enfant, cherchant désespérément un solution. Finalement, la seule qu'elle trouvait, était aussi la plus couteuse pour elle, mais n'avait pas le choix, surtout qu'elle n'aurait surement pas d'autres clients ce jour-ci et que ce semblant de générosité allait peut-être lui être rendu.

-Tiens, en voici une pour toi !

Le petit garçon semblait ravi de cette réponse et tendit les quelques piécettes qu'il avait à l'apprenti-fleuriste qui les accepta gaiement. C'était, bien que peu concluante, sa première vente, et elle s'en félicitait tout de même. C'est donc tout sourire qu'elle décida de repartir pour sa chasse aux clients. Elle n'y avait pas fais attention avant mais tout plein de personne au look parfois étrange passaient dans cette rue. Cette nouvelle découverte, devint alors son divertissement principal mais, elle se privait tout de même se rire en publique afin de ne pas faire fuir les clients qui se seraient demandé, qui était cette jeune fille antipathique. Au yeux des passant, elle restait même statique, comme si elle était un automate dont sa seul tache était de surveiller et vendre les fleurs du chariot qui se trouvait à coté d'elle. Elle brisait en faite l'ennui, avec tout pleine de petits jeux simples qu'elle aurait peut-être qualifié de gamin dans un autre situation, mais qui lui faisait passer le temps dans le cas présent. Oui, car cette ennui lui pesait énormément, mais elle ne voulait surtout pas abandonner avant même d'avoir réellement commencée. Le peu de d'attention qui lui était destiné l'attristait vraiment car elle n'avait pas eu l'habitude de se trouver si seul depuis les fameuses demi-heures qui l'avaient profondément traumatisées. Elle restaient tout de même calme car elle voulait se montrer digne et forte face au passant qui avait quelques fois pitié d'elle mais qui ne lui achetaient rien pour autant. La jeune fille profondément humiliée, décida finalement de ranger le petit chariot qu'elle trouvait pourtant tout bonnement sublime, bien qu'il avait laissé de marbre les personnes qui était passées devant et qu'ils n'avaient pas réagi face à lui, à se demander si ils ne l'ignoraient pas totalement. Elle donc de poussé le chariot mais elle n'y arriva pas le moins du monde. Tout le monde semblaient ne rien apercevoir de la difficulté de la fille à pousser ce chariot. Elle restait donc seule, comme une idiotes face à ce chariot qui semblait interminablement lui résister et lui tenir, à elle. Des gouttes de sueur qui dégoulinaient en partant du front et retombaient jusqu'au menton de la jeune fille chatouillaient son doux visage et le soleil qu'elle trouvait avant si parfait, devenait maintenant fort pesant pour la jeune fille qui commençait même à avoir trop chaud avec sa petite veste noir en cuir . Elle décida donc d'enlever ce petit veston qui pourtant était à manche courte pour laisser place à un t-shirt blanc dont on dirait qu'il met ses formes en valeur et ne manque pas d'aguicher la gente masculine. Et continua à tenter de pousser cette lourde masse qui servait de chariot afin de le ranger dans son garage qui n'était pourtant, pas bien loin du lieu où elle se trouvait maintenant. Les passants restaient pourtant insensible à la pitié que devait surement leur inspiré la demoiselle qui était en train de se débattre face à un stupide chariot qu'elle avait, idiotement trop rempli. Elle maudissait le destin car elle ne pouvait pas laisser trainer son chariot, sous peine de prendre le risque de se le faire par un de ces passants cruels et perdre ainsi tout ses investissement dont elle n'avait pas encore récoltée le fruit.

Karakura, une ville si belle dont le destin était pourtant si sombre... Il observait le ciel, le soleil, il observait la lumière. Ce matin, il avait plu, beaucoup et des rafales de vent avait détruit une fenêtre d'une maison mal protégée. Ce matin, il y avait des nuages, beaucoup et comme si l'ombre du Dieu du Hueco Mundo s'étendait avant l'heure, des Hollows étaient apparus. Ce matin, ce n'était pas comme maintenant. Maintenant il faisait beau, le soleil brillait avec ardeur et les quelques nuages qu'il restait était blanc, pratiquement pas opaque, on pouvait bien voirà travers de petits oiseaux voler. Son air songeur montrait qu'il n'était pas heureux, il avait un léger air colérique sur le visage, les sourcils froncés, les lèvres sérrées... Il ne se sentait pas bien, pourtant il y avait tout pour l'être, il sentait cette douce odeur de viande grillée en dessous, dans la maison d'où il regardait le ciel depuis le toit. Il soupira puis bailla un grand coup en faisant s'écouler de légères larmes de fatigue. Passant une main dans ses cheveux il remarqua ou plutôt il entendit un gemissement provenant d'en bas, une femme semblait avoir besoin d'aide pour tirer une charrette, elle faisait pitié à voir en vérité, et le Shinigami n'allait pas descendre pour si peu. Mais le bruit persistait, personne n'esseyait de l'aider en plus, ces humains... Qu'est ce qu'ils étaient égoïstes ! Mais lui ? Il ne valait pas mieux qu'eux en vérité, mais bon, quel ennui d'aller aider une femme aussi quelconque... Enfin, pas tout à fait quelconque, car au second regard, l'homme avait vu le principal atout de la jeune femme. Il eut un sourire puis, d'en haut, alors que personne ne pouvait l'entendre, il ricana. Mais peu importait ces rires pueriles, car elle semblait vraiment fragile et faible, une petite chose comme ça n'aurait-elle pas dû s'abstenir de transporter une garnison si peu adaptée à sa morphologie, si, et l'homme en avait marre, elle était décidément trop bête.

Il s'allongea, continuant de la regarder, mais quand elle se releva, les yeux fermés, pour s'essuyer le front, il eut une réaction choquée, jamais ô grand jamais il aurait pensé revoir cette femme là ! C'était bien celle qu'il avait vu dans la maison de la gosse qu'il n'avait pas pu sauvée il y avait de cela bien longtemps, quand il était arrivé trop tard et que le Hollow avait déjà tué la jeune femme, il avait voulu éliminer le monstre dévoreur d'âme mais il ne le pouvait car son trop grand reiatsu aurait tué la femme en dessous de lui, et au moment où il la contournait, il s'était déjà enfui. Bien que cela fusse bien longtemps qu'il ne l'ait vu, il se souvînt de cette jeune femme à la forte poitrine et de son air. L'homme reprit son serieux, elle avait comme même eut vachement de cul pour echapper à la mort s'il n'avait pas été là, le monde était petit, ça on pouvait le dire. Sa curiosité le piqua et il chercha à se déplacer sur le côté pour voir un peu mieux ce qui était le sujet de sa convoitise, elle avait grandi en si peu de temps. Mais cet esprit pervers le quitta bien assez tôt lorsqu'il se mit à tomber doucement vers le bout du toit, il saisit d'une main une tuile puis resauta silencieusement sur le toit, le problème étant que la tuile en question était à présent légèrement défaite du plafond exterieur de la demeure et il eut à peine le temps de s'en rendre compte qu'il commençait déjà à dégringoler vers le sol. Alors qu'une femme se mettait à crier qu'un homme tombait du toit, les autres passants se mirent à l'observer tomber, sans rien faire, car l'homme à la chevelure rouge allait s'en débarasser tout seul. Il envoya une légère onde de reiatsu vers le sol pour le rendre un peu plus mou, un peu comme du sable, bien que cela soit peu concluant, il arriva toute fois à s'eviter de se briser quelque chose. Quand on releva sa tête pour verifier s'il était encore en vie ou non, on pouvait voir cette tête qu'on ceux qui sont troublés, sans savoir ce qu'il leur arrive, un homme s'avança en traversant la foule, son visage était caché par le soleil.

-Ptain ptit, t'en as eu bol ! Allez lève-toi !

Encore dans les vappes, Axel se leva, doucement, il vascilla légèrement et reprit son équilibre, puis il soupira, pendant que la foule s'écartait en le laissant s'avancer vers la fleuriste qui l'avait à peine remarquer. Le problème étant qu'il dégageait toujours un peu de reiatsu, et par conséquent, il commença à assecher l'eau des plantes qui semblèrent légèrement se vider, de plus, la jeune femme le regarda étrangement... Il tenta de stopper cette pression que devait être son reiatsu pour cette jeune femme puis il saisit une fleur ayant l'aspect d'un téléphone humain, enfin du moins son recepteur et jaune puis il la montra à cette jeune beauté qu'était la vendeuse, son regard restait difficilement encré dans le sien, mais c'était chose faîte après moulte effort. Axel ouvrit la bouche une première fois, reserrant son étreinte sur la jonquille à peine serrée dans ses mains la tenant si délicatement. Il déglutit car il ne savait pas quoi dire, en fait, c'était rare qu'il parle au humain, mais il ne pensait pas qu'il serrait si compliqué que ça que de parler à une simple humaine ayant à peine eue sa majorité alors qu'il avait pratiquement deux cent ans de plus qu'elle ! C'était assez complexe la manière dont Axel pensait, et il était assez compliqué de le décrire moralement sans s'egarer soit ou la personne à laquelle on s'exprimait. Bref, il se décidait enfin à parler au moment précis où il finit de déglutir.

-A quel prix puis-je avoir cette jonquille ?

Le soleil était toujours belle et bien toujours aussi fort et la jeune fille essayait encore et encore de tirer ce chariot avec la plus grande difficulté du monde. Mais soudainement, un attroupement eut lieu juste à coté d'elle. La jeune fille ne chercha pas à savoir la raison de ce regroupement mais tenta plutôt d'intéresser toutes les personnes qui étaient juste à sa gauche. Mais avant même qu'elle ai pu les interpeler, on lui répondait par des grognement nonchalant. La même déception qui avait remplit son visage peu avant la gagnait. Toutes ces personnes lui donnaient l'impression d'avoir un grand mépris pour elle et pour ses fleurs, ce qui la rendait plus que mal à l'aise face à tout ce monde. Mais cette fois-ci, cette déception était bien plus marquée sur son visage ce qui lui donnait un air encore plus pitoyable. Mais, personne ne semblait l'avoir remarqué, focalisés sur la cause de leur attroupement. Cette cause la petite demoiselle, ne cherchait même pas à la connaitre, car à vrai dire, la vente de ses fleurs l'importait plus que ce qui se déroulait autour d'elle. Elle retourna donc à son chariot afin de tenter, une énième fois de le pousser. Autour d'elle, les gens semblaient, au début, ne pas vouloir partir mais après les paroles d'un monsieur, tous se dispersèrent en échangeant de légers chuchotement, et retrouvant ainsi leurs places et leurs rôles habituels. Tifa qui errait maintenant, totalement découragée par ses diverses tentatives, s'occupait des fleurs qu'elle avait tant de mal à vendre. Elle commençaient d'ailleurs à se dessécher à cause su fort soleil qui resplendissait dans le ciel turquoise et sans nuage. Mais bizarrement, les fleurs se mirent à se dessécher très rapidement pendant quelques secondes. La jeune fille remarqua ce petit détail mais le mis sur le compte de la forte chaleur. Soudain, elle sursauta, elle n'avait pas remarquer la venu du jeune homme qui se tenait à coté d'elle. Elle se demandait d'ailleurs, comment elle n'avait pas pu remarquer ce charmant garçon d'un vingtaine d'années et qui est face à face, devant elle. Il avait de long cheveux rouge qui plaisaient beaucoup à la jeune fille et devait surement le rendre irrésistible auprès des filles en général. Il était aussi mince mais semblait assez musclé derrière... Bref, tout ce que notre cher petite aime... Elle ne pouvait donc s'empêcher de sourire bêtement, comme par signe de timidité devant ce très bel homme qui se tenait devant elle. Il tenait d'ailleurs, une jonquille avec une forme un peu bizarre et qui semblait être tout l'objet de sa convoitise. Lui aussi, semblait être quelque peu timide, puis ce qu'il ne lui avait même pas encore adressé un mot. Elle attendait d'ailleurs rien dire et en restant tout sourire comme si pour elle et pour lui, le temps s'était arrête... Une ou deux minutes après que la jeune vendeuse l'avait remarquer, il se décida enfin à parler.

-A quel prix puis-je avoir cette jonquille ?

La petite fleuriste était restée dans l'attitude timide qu'elle arborait avant, comme si le fringuant jeune homme n'avait pas encore ouvert sa douce bouche. Elle resta dans dans cette état, pas moins d'une minute, et cherchait maintenant à adopter une attitude plus professionnel face à lui afin de ne pas le faire fuir bêtement, ce qui aurait pour conséquence de perdre ce beau garçon mais aussi, un client. Elle regarda alors la garde de prix qu'elle avait afficher à l'avant du chariot pour regarder le prix d'une jonquille jaune, elle donc se baisser légèrement, mais tout cela ne l'empêchait pas de garder une œil sur son charmant client. Ses pensées étaient d'ailleurs troublées par ce jeune homme car elle se demandait si, lui aussi était attiré par elle, bien que tout les garçons qu'elle avait rencontré jusqu'ici, elle n'avait pas eu beaucoup de mal à les séduire, grâce à ses attributs... Mais celui-ci, la jeune vendeuse avait l'impression qu'il était assez différents des autres, peut-être était parce qu'il était plus âgé qu'elle... Toutefois, elle s'était maintenant relevé et pouvait annoncé le fameux prix de la jonquille.

-Ça fera 15 yen !

La jeune fille était tellement intimidé par ce bel homme, qu'elle dit le prix d'un coup sec et rapide, tout en bafouillant également, à se demandé si son interlocuteur avait compris ce qu'elle venait de dire. Elle prit alors la petite caisse métallique dans laquelle elle range comme à son habitude les gains de ses rares ventes. La petite demoiselle voulait engager la conversation avec joli garçon face à elle afin de plus ou moins le draguer, mais elle ne savait vraiment pas comment s'y prendre ni quoi lui dire exactement. C'est vrai, que pouvait elle dire comme ça, à un inconnu... Cette situation, l'embarrassait profondément car elle n'avait jamais été aussi peu sur d'elle, elle qui est généralement spontanée et qui ne réfléchi pas avant d'agir. Elle faisait semblant d'être occupé afin de faire remarquer à son client ce grand trouble qui l'envahissait, son regard était d'ailleurs fuyant. Elle décida tout de même de se lancer en lançant une remarque peu pertinente mais qui lancerait surement, selon elle, la conversation.

-Il fait beau aujourd'hui, ça fait longtemps qu'on a pas vu un si joli garçon !

Tifa ne put s'empêcher de rougir après avoir confondu soleil avec garçon, il faut dire qu'avec toute ces idées qui se mélangeaient dans sa petite tête, elle devait surement être un peu perdu. Elle même rouge comme un tomate bien mur ce qui la rendait encore plus honteuse face à son bel interlocuteur dont elle ne savait pas comment il allait prendre ce fourchement de langue qui s'illustrait quand même comme un beau compliment de la part de la jeune fille. Elle restait donc immobile attendant une réaction de son client qui devait surement déjà avoir une petite amie, vu son charme et son age, ce qui rendait la chose encore plus stressante pour l'apprenti fleuriste.

Elle aussi semblait timide quoiqu'un peu plus que lui, mais après tout, les humains étaient idiots. L'homme ne savait pas combien quinze yens représentaient, aussi, il prit la poche qu'on lui avait donné à la Soul Society pour payer les habitants quand on voulait acheter quelque chose. Alors il saisit une vingtaine de billet puis il se mit à réfléchir en cherchant tout seul à se débrouiller pour trouver combien faisait 15 yens, évidemment, un seul était déjà trop grand, mais le Shinigami n'étant pas habitué au système des humains, il chercha un moyen de se débrouiller, puis bon... Ce n'était qu'une jonquille ! L'homme soupira et se gratta l'arrière du crâne un air saoûlé accroché au visage. Les humains alors ! Qu'est ce qu'ils étaient compliqués ! Finalement, à quoi bon tenter de faire l'impossible, la Soul Society avait bien redonné de l'argent à Matsumoto après qu'elle ait acheté un magasin entier de vêtements, alors elle voudrait bien lui redonner de l'argent pour avoir acheter une jonquille hein ? Le garçon était tout de même assez perturbé car il avait l'air d'un parfait idiot comme s'il ne savait pas compter ou gérer un peu d'argent à son âge. Eh oui, même s'il avait vécu sur Terre, tout avait changé et le système aussi, et puis, cela faisait bien longtemps, il ne s'en souvenait pas. Soupirant une dernière fois il adressa enfin la parole à la jeune femme.

- Bon, je vous donne tout ça et je prend la jonquille ok ?

La jeune femme sembla obnubilée par tant d'argent pour une simple jonquille mais bon, comme son client était un pigeon, elle n'allait pas s'en défaire et puis maintenant qu'il avait étalé l'argent, elle n'allait pas cracher dessus, à moins qu'elle ne soit complètement idiote et dénuée du moindre signe d'intelligence. L'homme s'adossa au mur juste à côté de la jeune femme qui semblait avoir le même âge que lui à l'époque où il décéda. Anecdote intéressante, car ils se trouvaient dans le quartier voisin où Axel était mort il y avait de cela 189 ans. Qu'avait fait Axel de la jonquille, eh bien il l'avait tout simplement mise dans sa poche, en attendant de rentrer chez lui pour la rentrer dans un pot rempli d'eau. La jeune femme fit une remarque qui sauta aux yeux de Axel, eh oui, la beauté est Shinigami, enfin, quand on voit certains sous-capitaines... On pourrait se demander... M'enfin bon, Axel était tout de même un sacré beau gosse et il attirait beaucoup de tête... Des deux côtés malheureusement... Car la gente masculine ne l'attirait pas trop mais il attirait celle-ci. Enfin bref, apparemment il avait tappé dans l'oeil de la jeune demoiselle et il rigolait intérieurement, rougissant à l'exterieur. Ne sachant pas trop où se placer il bafouilla quelques mots avant de décider de trouver une phrase correcte et qui charme bien la jeune femme.

- Où ça ? En tout cas... Je trouve qu'il n'y a qu'une vraie fleur dans toutes celles qui sont regroupées ici. Disons... Les pétales couleur abysse avec une tige fine et parfaite... Evidemment, vous pourrez remarquer mon manque de politesse... Mon nom est Axel.

[Ptit post, mais comme tu me pressais...]

La jeune fille était assez surprise par tant d'argent d'un coup. Elle se demandait même si son si bel interlocuteur savait vraiment compter ou pas, car la somme qu'il venait d'étaler maintenant, était tout de même assez conséquente et dépassait bien largement les misérables quinze yens qu'elle demandait. Ce qui était étrange d'ailleurs, c'était que quelqu'un de si peu instruit aie tant d'argent sur lui, et de plus, si il jetait l'argent par les fenêtre comme ça, c'est qu'il devait être assez riche pour pouvoir se le permettre. Mais, toute cette argent, bien aurait aimé lui redonner, comme une personne honnête, ce trop plein de liquide, elle décida de la garder, les temps étant difficiles pour elle, la fleuriste ne pouvait se permettre de refuser ce don venu du ciel. La demoiselle trouva aussi assez étrange de la part du jeune homme, de fourrer la jonquille dans sa poche. Mais ces petites histoires, bonnes aux commérages, laissèrent vite place au sujet plus sérieux qui faisait tant frémir la jeune fille. Le beau garçon face à elle semblait aussi nerveux face à la remarque de Tifa, ce qui la rendait déjà plus confiante sur ses chances de séduction. Même cette assurance qu'elle s'était donnée ne la rendait pas pour autant moins nerveuse puis ce qu'elle se mit à sautiller légèrement attendant de voir ce qu'allait dire son charitable client. Enfaite elle faisait presque pitié avec ses sautillement successifs et son sourire idiot qu'elle ornait mais, le jeune homme ne semblait pas avoir remarqué ceci, ou en tout cas, il n'en prêtait pas attention. Enfin, ce petit silence fut rompu quand ce charmant garçon prit la parole.

- Où ça ? En tout cas... Je trouve qu'il n'y a qu'une vraie fleur dans toutes celles qui sont regroupées ici. Disons... Les pétales couleur abysse avec une tige fine et parfaite... Évidemment, vous pourrez remarquer mon manque de politesse... Mon nom est Axel.

La vendeuse se mit d'abord à pousser un petit rire face au compliment du garçon, elle était très gênée mais à la fois vraiment rassurée. Son nom était donc Axel, qu’elle très beau nom se disait elle. La jeune femme était maintenant devenue assez calme, comme une statue même. Tout s’enchainai maintenant dans sa tête, elle ne savait aussi pas vraiment quoi faire afin de satisfaire le jeune. Il semblait d’ailleurs attendre quelque chose de la part de son interlocutrice, surement une réponse d’ailleurs, mais la jeune fille ne savait vraiment pas quoi lui dire. Elle se devait tout de même de le complimenter élégamment après la belle réflexion que le charmant garçon avait fait sur elle, car bien elle était convaincu de le séduire, elle ne voulait pas se montrer niaise face à lui, elle voulait rester son égale. Malheureusement il faut dire que ce genre de choses n’étaient pas son fort, et, ses seuls armes de séduction qu’elle avait maintenant utilisée, étaient ses deux bons arguments et qui généralement séduisaient les garçons en moins de deux. Peut-être, qu’ici, c’était aussi le cas, mais la jeune fille accordait bien plus d’importance à ce bel inconnu qui ne l’était plus vraiment puis ce qu’il lui avait divulgué son nom, qu’a tous les garçon qu’elle avait antérieurement eu sur son chemin. C’était enfaite la première qu’elle ressentait un tel « coup de foudre » envers quelqu'un.
Elle se devait donc d’être irréprochable, perdre cette chance serait une grave erreur et perte puis ce qu’elle ne le rencontrerai peut être plus jamais de sa vie, gardant une amère déception toute sa vie. Ce cas lui rappelait d’ailleurs les vieux feuilleton à l’eau de rose qu’elle regardait avec sa copine en discutant et en riant des gaffes, même les plus insignifiantes, que faisait les acteurs qui étaient souvent plutôt mauvais. Elle se décida alors, à se lancer, même si elle n’avait pas grand-chose en tête et ne savait vraiment pas quoi dire .

- Hé bien, moi c’est Tifa. Je n’avais jamais vu tel séducteur par ici…

Bien sûr, ce n’était pas ce qu’elle aurait aimé dire mais cette longue réflexion l’agaçait profondément, elle qui était généralement plus spontanée. Puis, elle se disait que c’était mieux que rien et que finalement ce n’était qu’un détail sur lequel elle pourrait surement se rattrapée. Elle attendit donc une réponse beau jeune homme face à elle, en ornant cette fois ci, une posture plus décontractée. Le dialogue se faisait au compte goute du côté de la demoiselle qui se présentait assez timidement au garçon, mais, Tifa ne le remarquait bien évidemment pas et avait l’impression d’être juste comme il faut.

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